Incontro con l’autore Giuseppe Schillaci
a cura di Vito Pecoraro e Piero Carbone
Aula teatro ICS “Maredolce”
Via Fichidindia 6
30 gennaio 2017
15.00 – 18.00
15.00 – 16.00 Proiezione del documentario L’ombra del padrino. Ricerche per un film, scritto e diretto da Giuseppe Schillaci (riservato ad alunne e alunni della scuola)
La mafia, per chi è nato in Sicilia, è un’ombra, qualcosa che ti accompagna fin dalla nascita e di cui difficilmente hai un’idea chiara.
Il film è una ricerca intima intorno a quest’ombra, a partire dalla storia personale dell’autore, per smontare gli stereotipi che hanno identificato la “mafiosità” con la cultura siciliana tout court.
Cercando le origini di Cosa Nostra, si trovano le responsabilità di un sistema economico-politico corrotto, e ci si scontra coi tanti miti della mafia, dal cinema all’emigrazione americana, dalle credenze popolari a quelle religiose che hanno contribuito a creare confusione e ambiguità.
Schillaci, unico autore siciliano della rivista, presenta il suo articolo dedicato allo studio di Sciascia nella casa di Racalmuto.
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"Quando si vuole consacrare un autore vi si dedica una monografia o il numero di una rivista e a Sciascia sono state consacrate numerorse monografie e numeri speciali di riviste, ma appunto per questo è difficile dedicarne ancora senza correre il rischio del deja vu e de deja ecrit.
Francesco Forlani, Francesca Lorandini et Olivier Maillart non vogliono correre questo rischio promuovendo riflessioni a ruota libera su Sciascia, addirittura senza la preoccupazione di esatte citazioni da questo o quel libro, per loro e per gli autori coinvolti « l’essenziale sta nell’esprimere la nostra predilezione verso coloro che acuiscono la nostra curiosità e la nostra sensibilità. »
Gli esiti saranno fecondi e inaspettati. Ciò dimostra anzi la vitalità di un autore, di una sua libera, e molto probabilmente originale, interpretazione. Anche oltre il suo tempo, oltre le stesse categorie di pensiero da lui stesso elaborate". (V. P. - P. C.)
dalla bacheca fb di Giuseppe Schillaci |
è nato a Palermo nel 1978. Oggi vive a Parigi dove lavora come autore e regista cinematografico. Nel 2010, pubblica il suo primo romanzo, L’Anno delle ceneri (Nutrimenti edizioni), candidato al Premio Strega e finalista al Premio John Fante. Nel 2015, pubblica il secondo romanzo, L’Età definitiva (Liberaria Edizioni), anch’esso ambientato a Palermo.
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Presentazione della rivista L'Atelier du roman
al Centro culturale italiano di Parigi il 10 gennaio 2017
schermata fb Institut Culturel Italien de Paris |
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Il serait probablement difficile de trouver au xxe siècle un écrivain aussi hostile à la littérature dite engagée que Leonardo Sciascia (1921-1989). Pourtant, on sait bien que toute son œuvre est imprégnée des affaires de la cité et que lui-même a participé activement à la vie politique de son pays. Comment expliquer ce grand paradoxe? Le scandale, disait Cornelius Castoriadis au début des années quatre-vingt-dix, n’est pas l'exception mais l’élément structurel de nos sociétés.
Apparemment l’écrivain sicilien n’a pas attendu les années quatre-vingt-dix pour saisir la loi tacite qui gouverne notre monde. Et quand la cité est malade jusqu’à la moelle, le seul art qui mérite son nom est celui qui se penche sur sa maladie.
La preuve immédiate que tout continue comme avant c’est la présence des dessins humoristiques de Sempé. Merci, Jean-Jacques!
Cet hommage à Leonardo Sciascia est essentiellement l’œuvre de Francesco Forlani, Francesca Lorandini et Olivier Maillart. Et comme cela arrive souvent dans L’Atelier du roman, l’idée est due au hasard qui, c’est bien connu, est au rendez-vous au bon moment. À la fin d’une journée estivale, tandis que nous prenions un verre, nos amis ont commencé à commenter avec enthousiasme Sciascia. Et si nous lui consacrions un numéro, ai-je alors dit...
Que ce soit au café de Flore (Serge Koster, Steven Sampson) ou dans le Portugal du XVIe siècle (Yves Lepesqueur), toujours la même question: mais qu’est-ce qu’un roman?
«L’humain est “inadapté” au monde contemporain», aime affirmer Nick Bostrom, un des théoriciens du transhumanisme. Sans doute veut-il désigner par là l’écart entre l’homme et les machines qu’il fabrique et dont il s’environne. C’est une question majeure et essentielle. Mais la poser ainsi présuppose la réponse: il faut adapter l’homme. Il ne s’agit en aucune façon d’une émancipation de l’homme, mais de sa soumission au monde des machines. Et lorsqu’on décrit la vexation de l’homme qui chercherait à se conformer aux machines, on oublie souvent qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle machine: ce sont les machines produites comme marchandises. La libération des servitudes du corps, de la mort, de la maladie, libération qui nous est promise, est un appel à se soumettre, à se dissoudre dans le marché.
Oui, l’humain est « inadapté », et il ne pourra pas en être autrement s’il veut rester humain.
Ces lignes sont extraites d’un court essai de Franck Damour, publié cette année par les éditions de Corlevour et la revue Nunc: Heureux les mortels car ils sont vivants. Contrairement aux maladies somatiques et psychosomatiques que la science de la médecine est censée vaincre, les maladies de la cité, «corruption généralisée» ou «transhumanisme», ne sont jamais vaincues. Elles coexistent toutes à l’état latent et se dévoilent au fur et à mesure que l’art s’y intéresse.
En commençant, il y a fort longtemps, par la première à être dévoilée, la plus dévastatrice de toutes: l’hybris.
Nos pages dédiées à Sciascia illustrent, comme toujours, une tranche de vie littéraire saisie sur le vif – à savoir, elles sont rédigées sans consultation préalable, sans plan et sans consigne concernant la forme. On va alors du commentaire critique (Denis Wetterwald) à la fiction (Pia Petersen), des notes (Francesco Forlani) à l’étude comparatiste (Mirjana Robin-Cerovic) et ainsi de suite. L’essentiel est d’exprimer notre amour envers ceux qui aiguisent notre curiosité et notre sensibilité. Pour la «recherche», il existe des revues spécialisées. Et pour la «promotion» il y a les journaux.
Où que nous regardions – côté actualité (Yannick Roy), côté méditation (Zakriti Mounir), côté imagination (Éric Alter, Charles Villalon et Samuel Bidaud) –, il n’existe aucun indice qui prouve qu’un jour l’homme sera dompté.
C’est probablement le cosmopolitisme de ce Sciascia profondément attaché à son île qui a poussé Trevor Cribben Merrill vers le Brésil, Émilie Richard vers l’Angleterre et la Russie, et Benoît Duteurtre vers les États-Unis, l’Afrique et l’Europe d’antan.
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